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18Juin/23

« Une Mère Arnaquée » par Anne Tronel

Extrait du Recueil de Nouvelles « Métanoïa » écrit par Anne Tronel, adhérente d’Art Dies, et publiée en 2021

Une mère, c’est « chiant » parfois, ça vous colle aux basques, ça pleure alors que l’on aimerait l’entendre rire… Et puis, j’en conviens, c’est fait pour être solide – non pas comme les paquets de la poste sur lesquels il y a écrit « Fragile », que l’on balance au fond du camion, on n’en veut pas.
Nous, les mères, sommes des équilibristes : nous devons doser entre l’amour qui enchaîne et se déchaîne pour nos enfants, l’amour qui attache et attaque leur intégrité et l’amour confiant, déposé jour après jour dans leurs cœurs, déversé comme l’eau qui coule.

Je suis en formation « Initiation au détachement pour mère triste niveau 1, passage probatoire au niveau 2 ». Méthode pédagogique : la communication violente.

Aujourd’hui, à bientôt 60 ans, je ne me lasse pas de l’époque où ils étaient petits ; ce sont mes plus beaux souvenirs. J’aime me rouler dans la fange de la nostalgie, je m’y enfonce, je m’en délecte, je pleure devant les films de leur enfance, c’est bon et dégoûtant à la fois. Un vrai petit cochon.
J’ai quatre fils, que j’ai arrosés délicatement, sans penser que ce geste mènerait forcément à ma perte. Ils ont poussé, donné des bourgeons, fleurissent, sont pleins de vitalité et n’ont plus besoin de moi.
Mes enfants sont partis. C’est, paraît-il, la loi de la nature, le cycle de la vie, la preuve que l’on a fait du bon job ! Mais non ! Moi, je ne le veux pas ! Je veux qu’ils restent à mes côtés, tous en rang, et qu’ils fassent machine arrière ! On rentre au bercail dans le ventre de maman ! Et, comme cela, on peut recommencer l’histoire à zéro. Vous comprenez ?

Il paraît que cela ne marche pas comme ça.
Alors j’ai failli mourir, comme Chloé dans L’Écume des jours. À mon tour, je me suis flétrie, n’ayant plus de raisons de briller. Pour qui ? Pour quoi ? J’errais à l’intérieur de moi-même, tournais en rond, j’effeuillais mes pétales ; je t’aime un peu, beaucoup, passionnément, pas du tout. Ils ne m’aimaient plus du tout, à grands coups de ciseaux qui me poursuivaient la nuit dans mes cauchemars pour couper le cordon.

Pour faire face à cette dure réalité, il m’a fallu entamer cette formation qui vous fait revivre les pires moments de votre maternité.
J1 du premier niveau de la formation, le formateur me demande :
– Êtes-vous prête à affronter tous vos souvenirs ?
– Oui, je crois.
– Chère madame, vous souvenez-vous des nuits blanches que vous avez passées habillée en costume de zombie, téléguidée par leurs pleurs ?
– Oui, je me souviens très bien.
Il poursuit :
– Vous aviez le sentiment de vous noyer dans une mer de gestes répétitifs et incertains, dans des sables mouvants, dès le matin, un pas après l’autre. Vous vous enfonciez un peu plus chaque jour dans l’amour inopérant. Ils s’agrippaient à votre chemise de nuit, poussaient des petits cris d’animaux. Des vagues d’émotions vous envahissaient les unes après les autres et vous ne pouviez pas reprendre votre respiration. Seules la sieste ou la télévision vous sauvaient des eaux, du tsunami journalier. Et alors, chère madame, bien entendu, vous ne voudriez plus jamais revivre tout cela, n’est-ce pas ?
Eh bien, je me suis entendue lui répondre :
– Je veux bien recommencer. 

Je suis foutue, je n’arrive pas à me débarrasser de ma vie de mère envahie et envahissante.
J’ai écouté tous les conseils, consulté de nombreux psychologues, me suis endormie auprès de plusieurs hypnotiseurs. Il paraît que cela ne se fait pas, il est de bon ton de laisser ses enfants grandir, devenir des adultes responsables et heureux, qui feront à leur tour leur devoir de parents pour poursuivre un grand projet universel de reproduction et peupler cette terre d’adultes heureux et responsables.

Au secours ! Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire de maternité ? La plus grande arnaque du siècle ! Je les ai nourris, j’ai essuyé leurs pleurs et leurs fesses pendant des années et hop ! à l’adolescence, ils vont rejoindre Cunégonde comme si de rien n’était ! Vous rendez-vous compte ? La blague ! C’est une blague ! J’ai couru, je les ai poursuivis de l’argent à la main, prête à acheter du temps partagé avec eux. Un voyage, une moto… revenez, je suis là ! C’est fini, il n’y a plus rien entre eux et moi. Une terre de désolation, Israël, la Palestine, le mur des Lamentations.
Patatras ! tout s’effondre.

J’ai compris, mauvaise formation, mauvais coach, j’abandonne, je repars de zéro.
Quelle méthode choisir pour guérir de cette maladie de mère désespérée ? Partir au bout du monde, visiter les îles Sanguinaires, aller voir les baleines en Alaska, le Machu Picchu, le Taj Mahal, les Sept Merveilles du monde ? Rien, absolument rien ne m’a jamais comblée comme eux l’on fait.
J’ai cherché longtemps. J’ai travaillé dans le social, me suis occupée d’autres cas beaucoup plus désespérés que moi. Rien n’y a fait.

Alors, j’ai pris ma plus belle plume pour coucher cette expérience transcendantale. Ainsi, je ne les quitte plus puisque je ne fais que parler d’eux dans mes livres. Me voilà écrivain sans grand succès. Je me sens beaucoup mieux, presque guérie.
Mon premier ouvrage est paru à compte d’auteur l’année dernière : Vos enfants sont partis ? Comment ne pas mourir en dix leçons. Bon, le titre n’était peut-être pas très accrocheur, je n’ai pas eu beaucoup de lecteurs. Le deuxième ouvrage est en préparation : Y a-t-il une vie après le départ de vos enfants ? C’est mieux, non ? Voilà, cher éditeur. Merci d’avoir lu l’introduction.

29Juil/22

Ateliers d’écriture à ECULLY – Saison 2023/2024

Les années « covid » n’ont pas eu raison de nos activités créatives….. Le miracle de la solidarité nous a permis de relancer, de 2021 à 2023, nos ateliers d’écriture de souvenirs au Centre Culturel d’Ecully.

L’année dernière, nos adhérents du groupe « écrire ses souvenirs sous forme de fragments autobiographiques » ont apprécié nos propositions d’écriture à partir de textes de Christian Bobin.

De leur côté, nos adhérents du groupe « chantier personnel d’écriture » ont avancé dans l’écriture de leurs mémoires ou de leur auto fiction. Certains ont même eu la chance de finaliser leur livre qui est, désormais, en cours d’édition chez Art Dies.

A partir d’octobre  2023, nous poursuivons donc nos animations au Centre Culturel d’Ecully – 21, avenue Aynard 69130.

Pour en Savoir +

Chez Art Dies, il n’y a pas que les écrivains qui écrivent !

Après la période estivale, nous vous donnons donc rendez-vous pour nos 2 grands classiques.

L’atelier d’écriture de souvenirs sous forme de « fragments autobiographiques »

Les années précédentes, nous avions écrit à partir de textes de Proust, puis de Saint-Exupéry, puis de Bobin. Cette année, c’est l’oeuvre d’Amélie Nothomb qui servira de point de départ à l’inspiration de nos propositions d’écriture.

Les lundis, de 14.00 à 17.00

En 2023 : 02/10, 06/11, 04/12 – En 2024 : 08/01, 05/02, 11/03, 08/04, 13/05, 10/06

Cet atelier permet d’écrire, de façon ludique et créative, des fragments de souvenir sans avoir un projet particulier de livre à transmettre à ses proches. Juste pour le plaisir de déposer, sur le papier, une trace de vie, récit de son histoire unique et singulière…

L’atelier « Chantier Personnel d’Ecriture »

Cet atelier s’adresse plus à des personnes qui ont un projet personnel d’écriture d’une autobiographie ou d’une auto-fiction à transmettre à leurs enfants, petits ou arrière-petits enfants. Il peut mener jusqu’à l’auto-édition d’un véritable livre, avec l’aide d’Art Dies. (voir tous les livres auto-édités)

Les lundis, de 14.00 à 17.00

En 2023 : 09/10, 13/11, 11/12 – En 2024 : 15/01, 12/02, 18/03, 29/04, 27/05, 17/06

Pour m'inscrire, en présentiel

Comme en témoignent nos adhérents, les ateliers d’Art Dies se veulent conviviaux. Nos adhérents cheminent, dans le respect de leur sensibilité et de leur différence. Le but est de former un groupe où chacun puisse s’exprimer en toute sécurité, protégé par des règles claires.

Parfois, l’un ou l’autre, s’il en a envie, ouvre sa maison ou son jardin pour un atelier hors les murs avec un repas partagé.

28Juil/22

Slam souvenir…

Ecrit par notre doyenne

Janine, 90 ans

« Elle est en vie, a des envies, a des amis.

Les labos où on pense trop c’est pas son lot

Plutôt l’bistro pour l’apéro, plus rigolo, plus rococo.

La jeunesse son ivresse, la vieillesse sa faiblesse

Elle fuit le stress dans la tendresse

Avec adresse dans la détresse elle se redresse

L’obscurité l’adversité c’est pas sa tasse de thé

Gaité spontanéité voilà le frais

Beauté sérénité clarté voilà le vrai

Les tensions une obsession y a pas d’raison

Galons décorations ça c’est pas bon

Allons dansons c’est la saison

Plutôt rire que mourir

Vivre que survivre

Le chat qui rôde d’une chiquenaude fait sa maraude 

La pie crie les merles déferlent la mésange s’arrange

Pour nicher sans tricher dans le bûcher 

Finis les pleurs vivent les fleurs. »

15Mai/22

Participation au festival du printemps


C’était le 14 mai au parc du Vivier, à Ecully, sous un soleil splendide.

 

 


Notre « public relation », Annie, était là… petite abeille autour de notre tente !


Pour me permettre d’animer un mini atelier d’écriture de détournement de conte, en famille !
Nous avions choisi un conte tchèque, célébrant le printemps et la naissance du muguet. 

29Avr/22

Participation à la journée de l’eau, en mars 2022


Lors de notre atelier d’écriture parent/enfants

La Fille des Eaux, conte malgache revisité par Myriam, Cassandra (15 ans) & Pablo (3 ans)

Dans un village de Madagascar, il y avait, un homme pauvre, si pauvre qu’il n’avait même pas de quoi se vêtir; ce malheureux, abandonné par ses parents, se nourrissait exclusivement de poissons.

Un jour qu’il était à pêcher au bord de l’eau, son hameçon s’attacha à quelque chose de lourd. Il fut obligé de tirer très fort sur la ligne et à la fin, il fit sortir de l’eau d’abord une chevelure de femme, puis la tête, le buste et le corps tout entier d’une jeune fille.

Le pêcheur fut très effrayé, mais l’être mystérieux le rassura :

Je suis sortie des eaux, dit-elle, pour être ta femme. Voici mes conditions. Je m’appelle Razazavavindrano ce qui veut dire, la Fille-des-eaux, et tu viendras au fond de l’eau avec moi mais tu ne diras à personne d’où tu viens sinon je ne pourrai plus être ta femme, ni toi mon mari et tu devras retourner d’où tu viens. 

Au fond du lac, tout le monde fut stupéfait de la beauté de cet homme. Tous voulurent savoir où la fille des eaux avait pu le rencontrer. Mais eux, refusaient de dire quoique ce soit. Et l’homme habita dans le palais familial.

Le couple avait un troupeau d’hippocampes dans un enclos. Et cela leur rapportait beaucoup d’argent. Puis, au bout d’un an de vie ensemble, ils eurent un fils.

Devant tous ces bonheurs, les parents et la jeune soeur de la fille des eaux devinrent jaloux. Ils se mirent d’accord pour faire avouer, par tous les moyens d’où venait cet étrange mari et un si joli petit garçon. En vain. Alors ils s’en prirent au mari.

Un jour que l’homme allait chercher des algues au fond du lac, les parents et la soeur le surprirent et le menacèrent. Le pauvre homme, apeuré, finit par avouer qu’il venait du dehors du lac.

De retour à la maison, la fille des eaux dit à son mari :
Je t’avais prévenu, puisque tu as révélé d’où tu viens, tu vas retourner d’où tu viens.

Lui, fondit en larmes, il la supplia de pouvoir rester mais elle resta inflexible.
Elle consentit cependant à lui laisser leur fils et à les laisser demeurer, un jour de plus, dans le palais.

Le soir venu, elle lui dit :
puisque tu pars et que je te laisse notre enfant, je vais te faire devenir très riche.

Et elle lui donna toutes les perles de son palais.

A midi, elle dit à son mari : c’est le moment, prend notre fils et suis moi. Elle les conduisit tous les deux jusque’à l’endroit où ils s’étaient rencontré, son mari et elle.
prends soin de notre enfant. Quand vous voudrez me voir, amène-le ici au bord du lac. Et moi, quand j’aurai envie de le voir, je viendrai, une fois la nuit tombée, dans votre maison.

Et elle plongea dans les eaux.

La Fille des Eaux, conte malgache revisité par Virginie & Soline (14 ans)

Dans un village de Madagascar, il y avait, un homme pauvre, si pauvre qu’il n’avait même pas de quoi se vêtir; ce malheureux, abandonné par ses parents, se nourrissait exclusivement de poissons.

Un jour qu’il était à pêcher au bord de l’eau, son hameçon s’attacha à quelque chose de lourd. Il fut obligé de tirer très fort sur la ligne et à la fin, il fit sortir de l’eau d’abord une chevelure de femme, puis la tête, le buste et le corps tout entier d’une jeune fille.

Le pêcheur fut très effrayé, mais l’être mystérieux le rassura :
Je suis sortie des eaux, dit-elle, pour être ta femme. Voici mes conditions. Je m’appelle Razazavavindrano ce qui veut dire, la Fille-des-eaux.

Au village tout le monde fut stupéfait de la beauté de la femme et voulut savoir où le pêcheur avait pu la trouver.Mais lui refusa de rien dire, et la Fille-des-eaux habita dans sa maison. Le petit ménage devint de plus en plus aisé. Un jour, dit-on, la Fille-des-eaux dit à son mari, va dans la forêt et abats de jeunes arbres pour faire un enclos à bœufs.

Quand la palissade fut près d’être terminée, la femme dit encore : Arrange la porte de façon à ce qu’elle soit tournée du côté de l’eau. Et cette nuit-là, vers minuit, on entendit des troupeaux de bœufs entrer dans l’enclos. Le lendemain, les habitants du village, étonnés, demandèrent au pêcheur d’où venaient ces bœufs, mais lui ne voulut rien dire. Le petit ménage devint très riche.

Au bout d’une année la fille des eau accoucha d’un fils. Mais les frères du pêcheur devinrent jaloux de lui, et, après s’être concertés ensemble, jurèrent de lui faire avouer d’où venaient une si belle femme, tant de richesses et un si beau petit garçon.

Un jour que le pêcheur allait chercher du bois dans la forêt, se frères le suivirent mais la fille des eaux les avait suivis aussi. Le pauvre homme allait couver le secret mais sa femme vint en renfort. Ses jambes se transfère en queue de poisson – c’était l’un de ses pouvoirs – et elle donnai aux frères des coups de queue. Les frères partirent en courant et ils n’osèrent pas raconter aux villageois leur mésaventures car elle les avait menacé de recommencer.

Ils eurent une fille absolument magnifique et ils vécurent très heureux.

16Déc/19

Préface de « Septembre 1944, voyage à vélo en Normandie » d’Yves Leloup

Un voyage en Normandie pas tout à fait comme les autres.

Le voyage d’un jeune parisien de 17 ans qui part avec son père, après la libération de Paris, à la rencontre des survivants normands de sa famille, s’il y en a.

Doué d’une mémoire indéfectible et d’une plume précise, Yves, alias « Grand-Papy-Loup » pour ses arrières petits-enfants, partage avec humour et légèreté un texte plein d’anecdotes cocasses. Malgré les circonstances douloureuses de cette fin de longue guerre, son regard déborde d’indulgence pour les hommes et les femmes rencontrées tout au long de ce périples.

De villages en maisons, de sites naturels en sites et monuments somptueux qui ornent notre pays, Yves nous fait découvrir une région française splendide bien que blessée par la présence de l’occupant et par les interventions des alliés.

Le doyen de nos ateliers d’écriture ne manquera donc jamais de nous surprendre. Un style jeune, espiègle et à la fois extrêmement bien documenté, digne de l’ancien professeur de géographie qui, on le devine, stimula des générations d’étudiants dans le monde entier.

Danielle BIrken, coach littéraire et biographe

05Fév/19

Préface de « Au royaume de toutes beautés »

Au royaume de toutes beautés est le fruit d’un nouveau défi pour notre association Art Dies : entretenir la tradition littéraire du haïbun, né au Japon sous la plume de Matsuo Bashô.

Ce maître en poésie du XVIème siècle croyait à l’humilité de la vie centrée sur l’instant présent, chaque moment de vie pouvant nous initier à la vérité et à la beauté du monde.

En cheminant avec les trois auteurs de ce livre – Marie-Françoise, Michèle et Yves – nous faisons un voyage initiatique, nous mettant à leur écoute pour découvrir le monde au rythme des battements de leur coeur.

Mettant nos pas dans leurs pas, nous pouvons ouvrir large nos bras pour recueillir un bouquet de riches sensations et d’émotions exaltantes :

  • Merveilles de Chambord, Chenonceau et autres prouesses architecturales françaises, racontées avec force détails et anecdotes qui rendent  le récit vivant et la vie des rois, familières.

  • Cocasseries vénitiennes teintées d’une belle volupté avec cette ville aux fondations moussues, aux rios qui se faufilent, avec son célèbre café Florian et son théâtre de la Fenice.

  • Grandeur des Rocheuses canadiennes qui enchantent nos coeurs grâce à ses vertigineux sommets, ses multitudes de lacs et de cascades, sans parler de ses rencontres insolites : daim, élan, mouflon, ours…

Trois haïbun aux styles bien différents qui comblent notre soif de communion avec la beauté du monde.

Danielle Birken, Coach littéraire et biographe

21Sep/17

Préface du collectif d’haïbun : « D’un continent à l’autre »

Faire écrire, en atelier, des souvenirs de voyage sous forme d’haïbun, voilà qui représentait, pour moi, un défi lancé par l’Asie à l’Occident. Merci à Yves, Michèle, Marie-Françoise et Michèle, aventuriers de la plume qui ont relevé ce défi avec moi, acceptant de partager leurs souvenirs pour nous emmener dans un voyage autour du monde.

Défi parce que l’haïbun, récit de voyage en prose poétique parsemée d’haïku est une écriture nouvelle pour nous autres occidentaux cartésiens.
Sans doute aviez-vous déjà entendu parler du haïku, ces petits poèmes japonais inventés par Bâsho, sorte de photographies littéraires qui résument un instant de vie en 17 syllabes, 5/7/5 écrites sur 3 lignes.

Mais connaissiez-vous le haïbun ?

C’est Bâsho qui a inventé aussi cette forme pour rendre compte de ses nombreux voyages au Japon, les illustrant de ses propres dessins. Dans cet ouvrage collectif, les haïbun de nos amis sont illustrés aussi, par de simples photos, humbles témoins des souvenirs lumineux de leurs auteurs.

Défi aussi parce qu’il y a une tradition d’écriture ensemble en Asie.

Les poètes n’hésitent pas à se mettre autour d’une table pour écrire à plusieurs.

 

C’est ce qu’Yves, Michèle, Marie-Françoise et Michèle ont goûté au cours des séances de cet atelier, chacun partageant son récit pour le soumettre à l’appréciation de ses collègues d’atelier, chacun s’enrichissant des questions, des remarques, des sensations, des sentiments des autres.

Un moment riche en humanité dont le résultat est ce court ouvrage, bref et puissant à la fois, comme un condensé d’émotions à la recherche de l’humanité qui se cache en  chacun.

Merci à ces quatre auteurs qui ont eu confiance en l’audace d’Art Dies.

Danielle Birkencoach littéraire et biographe

22Mar/17

La bataille des dix mots

Excellente soirée, le 21 mars 2017, au Centre Culturel d’Ecully, où onze associations éculloises révélaient leurs vidéos réalisées et produits par Guy Pastor du Théâtre de la Roulotte, dans le cadre de la semaine internationale des 10 mots de la langue française.

Et la fête n’est pas finie.

Vous pouvez continuer à vous régaler en allant voir ou revoir les vidéos qu’Art Dies a produit sur le site http://www.bataille-10-mots.fr/

Domitille, Chantal, Nicole,Yves, Fabienne et Jeanine vous invitent à découvrir leurs vidéos et à voter.

Merci à tous les 6 pour leur investissement,

Merci au Centre Culturel pour l’organisation de cet événement,

Merci à Guy Pastor pour tout le travail réalisé,

Merci à nos amis qui se sont déplacés nombreux pour applaudir leurs réalisations,

Merci aux autres associations d’Ecully de nous avoir régaler avec leurs oeuvres,

Merci à Festiv’Ecully pour les agapes partagées en fin de soirée….

Et merci, enfin, à Danielle Birken, coach littéraire et biographe, qui porte l’activité de l’association pour que puisse émerger des projets qui font sens pour les écullois et pour la commune.

Si cette activité vous intéresse, rendez-vous, au forum des associations, en septembre, pour vous inscrire aux dix mots 2017/2018.

 

16Mar/16

Bruits de mots !

FullSizeRender (13)Le 4 mars dernier, Laurence Soleymieux, correspondante au Progrès de Brindas, en région lyonnaise, participait à notre atelier d’écriture de l’Encre de Thé à Tassin-la-demi-lune.

Tout comme celui d’Ecully, cet atelier est dédié à l’écriture de fragments autobiographiques.

Cette séance était destinée à l’autoportrait.

Voici un de ses textes écrit en atelier : « La nuit, tous les chats sont gris ».

Elle a accepté aussi de livrer ce qu’elle a perçu de l’essence même de nos propositions d’écriture : à lire dans Les ateliers d’écriture d’Art Dies.

Bonne lecture

Danielle Birken