«Un bon haïku ressemble à l’image d’une rivière peu profonde. On ne voit pas le lit de sable fin» écrit Bashô, père de l’écriture d’haïku. Petit poème japonais, le haïku est écrit pour saisir l’instant. Photographie littéraire, il donne à voir, à sentir grâce à un langage simple, concis, concret. Concentré de choses communes montrées telles quelles, sans fioriture ni explication, il ne raconte pas une histoire, il partage un instant de Vie.

Pourquoi Art Dies propose d’écrire des haïku?

Le haïku, poème sans mot comme l’appellent certains, transmet l’essence même de la vie en Asie : l’art de l’implicite. Les ateliers d’écriture d’haïku vous aideront à percevoir le monde en mettant vos 5 sens en éveil. C’est par le ressenti, l’image que l’haïku communique : il n’explique pas, il essaie de rejoindre le sens. Le message est indirecte, sous-entendu, deviné; accordant de l’importance au silence de la langue, il permet d’intérioriser avec tout son être.

Le but de l’atelier :

• c’est, bien sûr, d’écrire des haïku.
• c’est aussi d’acquérir des techniques littéraires propres aux haïku
• et au delà, c’est d’adoptez l’haïku-attitude qui brise les codes de communication occidentale pour enrichir sa vie dans la relation à soi-même, aux autres, au monde.

Le profil de l’animatrice?

• Danielle Birken a découvert l’Asie lors d’un séjour la longue durée au Viêt-nam, Au retour, elle a co-écrit, avec une collègue d’origine vietnamo-cambogienne un ouvrage : « à la découverte de l’Asie publié en 2007 aux éditions d’Organisation,
• Elle a commencé à écrire en atelier en 2004. Puis elle s’est formée à l’animation d’ateliers d’écriture , en 2012. Depuis, elle conçoit et anime des ateliers d’écriture pour Art Dies.
• Cette saison 2015-2016, elle anime 2 ateliers réguliers à l’Encre de Thé de Tassin et au Centre Culturel d’Ecully sur le thème : « écrire des fragments autobiographiques«